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A propos de l'entorse

16 juillet 2006

Il y a plusieurs façons de prendre son pied :

 

Il y a plusieurs façons de prendre son pied : j'ai pas choisi la meilleure!

Prenez une fille dans la trentaine (petite trentaine!) et un beau jour du Printemps naissant. Ajoutez un zeste de prévisions météo des plus favorables. Qu'est ce qu'elle fait la fille? Ni plus ni moins que de remiser bottes, manteaux, cache-nez et petit bonnet au placard au profit de ces merveilleuses petites choses achetées à la fin des soldes d'été, dont une ravissante paire de sandales à talons qui me font les pieds comme ils sont. C'est à dire objectivement jolis! Et les jambes comme vous vous vous en doutez, c'est à dire splendides! Et si vous ajoutez une minijupe et un petit chemisier... Sans oublier que précautionneuse au possible, la fille s'est offerte une séance de pédicure, vous obtenez quelque chose de pas mal!

Donc légère et court vêtue, le moral au diapason de la douce tiédeur matinale, la demoiselle a pris le chemin du boulot avec allégresse (c'est pas tous les jours) et s'est enfilée dans les escaliers du métro... et boum! J'ai pas vu la dernière marche...ni la suivante hélas. J'ai quand même évitée la chûte, mais pas le reste. C'est incroyable que dans ces moments là, on ne pense qu'à faire bonne figure. Aux deux ou trois bonnes âmes qui me questionnèrent pour savoir si je ne m'étais pas blessée, j'opposais un superbe déni. Non, non, non, je vous assure, tout va bien! Le tout avec un air enjoué et je prétextait même que j'attendais une amie pour justifier de ce que je m'asseois sur le premier siège à ma portée. Je n'ai pas vu ma tête à ce moment là, mais je suis sûre que personne ne fût dupe. En fait, j'étais ravagée par la douleur!

Petit retour en arrière jusqu'à l'avant dernière marche. La semelle de la chaussure glisse sur le bord de la marche et je me sens partir en arrière tandis qu'une douleur traverse le dessus de mon pied gauche. Mouvement d'esquive pour éviter de me vautrer. Je me raidis. Et la cheville gauche part en cacahuète en émettant un petit crac et une sorte de main invisible me serre le bas du mollet comme un étau. Simultanément, je me prends 100 000 volts dans la cheville.

Une journée en enfer...

 

P..... que ça fait maaal!

 

Partie de jambe en l'air!

 

 

Fantasme ou supplique muette? Ode à un mec ( je sais pas à qui mais c'est tout comme) : j'ai le droit de rêver, non? 

Je ne peux plus supporter la pression de ma chaussure. Ma cheville doit être déjà bien enflée pour s'y sentir autant à l'étroit. Dans ma tête, je te tutoie et te supplie de me libérer de ce carcan.

Déchausses-moi par pitié! Que ta main dénudes mon joli pied et masse ma cheville Que tes caresses de douceur le soulage. Que la douleur cède la place à un doux frisson. Déchausses moi! Comme je voudrais, que tu sois ému au moment de le découvrir, ce tout  petit pied fin et cambré dont j'ai toujours rêvé qu'un homme s'éprenne, tout autant que des mille autres atouts de mon corps.

Déchausses-moi, oui fait le! Déposes des tas de petits baisers sur ma cheville, caresses mon cou de pied, fais de mes petits orteils des sucres d'orge et suçes les!

Portes-moi! Je ne peux plus poser mon pied par terre tant je souffre. Portes-moi dans tes bras. Laisses moi passer mes bras autour de mon cou tandis qu'au bout de mes doigts pendra le chaussant devenu inutile, et que me laisserai aller à poser ma tête sur ton épaule, pour que tu inspires les effluves de mes cheveux.

Emmènes-moi dans tes bras et sois tendre. Jusqu'à chez moi. Continues ton travail de tendresse. Soignes-moi. Masses ma cheville, enveloppes-là dans un bandage et gardes mon pied calmé sur tes cuisses, le talon dans la paume de ta main, comme si tu tenais un bijou dans un écrin.

Et puis, ne part pas, restes, portes moi jusqu'au lit et achèves de me dénuder. Car en t'offrant mon petit pied brisé, je me suis offerte à toi! Alors b.....-moi

PS: Euh... au fait, vous croyez que c'est possible quand on a la cheville en marmelade?

 

Les mots pour le dire : soyons simples!

 

 

 

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J'aime mon pied  (l'autre aussi d'ailleurs) et j'aime qu'on l'aime. Donc je le montre...

 

 

 

 

 

 

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